Si j'avais un épaule sur laquelle m'appuyer, j'y pleurerais.

Publié le par Spoil

Ils ont brisé mes rêves, violé mon orgueil.
J’enterre seul, les cadavres décharnés de mes espoirs.
Ils ne comprendront jamais et je me dois
D’agrémenter ma cellule solitaire par mes propres pensées.
Se tromper et faire semblant d’y croire
Pour ces quelques douces chaleurs dans l’hiver de la vie.

La vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie.

Mon esprit se tourne
Tantôt vers de belles illusions
Tantôt vers l’amère réalité
Mais ne va nul part.

Le mensonge est en moi, versatile et fugace,
Il est à la fois tout et rien dans cette triste comédie
Que constitue mon éphémère passage ici-bas.

Je joue à vivre, j’y prends un infini plaisir
Mais ceci ne reste qu’un jeu. Un jeu bien morne
Quand mon regard parvient de l’autre coté du miroir,
Quand les reflets ne sont assez puissants pour m’accaparer
Et y laisser pour tout horizon une vaste plaine morne
Où rien n’a de sens.

Les flammes deviennent flammèches,
Le rouge devient jaune pâle,
La décrépitude accompagne le désespoir.
Sans fard, la vie devient terne. Je pars.

Publié dans Poésie

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