Connaître

Publié le par Spoil

Le problème de la connaissance et sa transmission actuelle réside en son nécessaire découpage en compartiments apparemment distincts. C'est pourquoi pour comprendre une entité quelconque cela requiert de pourvoir exercer une analyse transversale et longitudinale à la fois. Autrement dit, l'étude d'un objet doit s'effectuer en direction du passé dans le même domaine et en même temps au niveau des courants et mouvances de la société contemporaine à l'objet.

Ceci permet une analyse plus fine, plus complète et donc plus juste, néanmoins elle demande une capacité de traitement multimodal et une curiosité multidirectionnelle certaine. Le problème majeur de la société actuelle semble être, à mon avis, le désespérant confort de la modernité.

Hélas oui! Nous voici les victimes du progrès, victimes complaisantes entendons-nous. Cette facilitation de la vie de tous les jours ne poussent pas nos jeunes à posséder une attitude offensive vers la connaissance. Ces cerveaux mous et anesthésiés ne peuvent prétendre à cette intelligence du savoir.

Je dois avouer ici ma peur que ne se perdent à moyen terme les gloires des sociétés passées, les avancées de notre époque et les opportunités futures. Certes le mouvement culturel n'est pas mort, loin de là, mais il est quelque peu noyé dans la médiocrité. Il est donc peu aisé pour des âmes non averties de déceler ce qui est ingénieux, ce qui invente, ce qui avance, ce qui transcende, ce qui surpasse…

J'espère que vous, chers lecteurs, puissiez comprendre ma complainte, mon message et qu'à l'avenir vous pousserez votre propre esprit et ceux qui vous entourent plus haut; alors vous verrez comme la vue est belle quand on est juché sur l'arbre de connaissance.

Publié dans Penser l'intelligence

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J
Oui, la connaissance est belle et multiforme. Mais j'ai l'impression que tu l'analyses un peu trop mathématiquement, de façon trop organisée, avec des lignes et des colonnes quel que soit le sujet.<br /> Quant à la complainte, ne te regarde pas trop le nombril, sinon tu n'avanceras pas. Trace ta route et ne t'occupe pas trop des autres qui auraient tendance à te freiner.<br /> Il y a des médiocres, plein, autour de nous. Mais essaie aussi de ne pas te mettre au-dessus de la foule, dans la position du philosophe qui regarde d'un oeil mélancolique toute cette populace qui ne pense qu'à son confort et à ses petites préoccupations. Tu fais partie de la foule, comme moi, et il ne faut pas qu'une lucidité un peu supérieure à la moyenne ne te pousse à mépriser cette "France d'en bas", comme dirait l'autre...<br /> Salut,<br /> Jean-Jacques
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